Quatre jour après le meeting de Macolin avait lieu le prochain à Genève, au Bout-du-Monde, soit « à la maison ».
Dimanche dernier, ma course est catastrophique. En me reposant et en prenant du recul pendant quelques jours, j’ai pu me focaliser sur l’essentiel : je voulais améliorer mon départ depuis les « starting blocks ». En courant avec les valides, je n’avais pas le choix… La coupure de deux ou trois jours m’a fait le plus grand bien. Afin de s’améliorer, il y a plusieurs pilliers sur lesquels jouer…
A 17h30, j’arrive sur les lieux. Personne n’est là. Ils jouèrent encore au tennis ! Apparemment, la salle est dédiée à l’athlétisme dès une heure avant le début des épreuves… L’échauffement devrait être fait rapidement… Je me concentre et commence mes exercices tranquillement en gardant un œil sur les horaires… S’ils allaient être respectés… Thera-band acec l’électro, ABC sprint. D’un coup, tout était prêt. Une accélération directement en « pointes » et hop, un départ en blocks une dizaine de minutes avant le début de l’épreuve. Dans la « chambre d’appel », on reçoit notre numéro et on nous indique, un à un, les séries dans lesquelles on court. Il fallait alors suivre le rythme…
« À vos marques », je règle mes blocs, je ne tombe pas (pour une fois !) en mesurant la distance en mettant les pieds l’un devant l’autre… Sachant que je ne parviens pas à garder l’équilibre sur une ligne… Et je me place, prête au départ. Habituellement, je ne vois pas les lignes. Là, il n’y en avait même pas (juste au début, au milieu et à la fin)! C’était un bon test.
« Prêt » et j’inspire une dernière fois.
Le son de départ… Comme celui qui marque la fermeture des magasins…
Une deuxième fois. Après 20m, je n’entends plus les autres filles. Je me retourne. Faux départ ! Non pas pour moi, mais pour deux autres… Et c’est reparti !
Malgré des conditions inattendues, je me suis améliorée par rapport à dimanche dernier et ma course fût déjà plus « équilibrée »: 8.76 sur 50m! Actuellement, la seule option est de continuer sur cette lancée. Ce jour-là, pour ma plus grande joie, ma maman était là. Cela ne me stressait pas: j’étais fière de lui donner un apperçu de ce que je fais… Plus en equitation, mais au sprint… Pour moi, c’est important qu’elle soit toujours là.